jeudi 16 février 2017

Le secteur de l’horticulture en serre plus durable

Mondialement, après les États-Unis, les Pays-Bas sont le deuxième exportateur des produits agricoles. La production des fleurs et des légumes par le secteur de l’horticulture en serre contribue considérablement à cette exportation. C’est un secteur rentable qui offre beaucoup d’emplois. C’est aussi un secteur polluant avec de grands impacts environnementaux. Il génère des eaux usées très polluées par des fertilisants minéraux, des pesticides et des herbicides. La nuit, les serres causent une pollution lumineuse considérable. Plus important, les serres sont de grands consommateurs d’énergie. On utilise beaucoup d’électricité pour l’éclairage, on consomme de grandes quantités de gaz naturel pour le chauffage et, forcé, on produit de grandes quantités de dioxyde de carbone.

En 2015, neuf grands horticulteurs à Vierpolders, un village aux Pays-Bas, ont ensemble mis en œuvre un projet pour augmenter la durabilité de leurs entreprises. L’objectif initial visait à réduire la quantité des ressources utilisées et à réduire les impacts environnementaux. On va réaliser cette ambition par remplacer le gaz naturel par une autre source d’énergie, la chaleur géothermique. Le projet consiste en la construction d’un circuit fermé pour le pompage et distribution de l’eau géothermique. On pompe l’eau à un débit de 300 mètres cubes par heure d’une profondeur d’environ 2 200 mètres. On peut chauffer presque 50 hectares de l’horticulture en serre avec des eaux souterraines à 82 degrés centigrades.


Aux Pays-Bas, on n’utilise pas encore la chaleur géothermique à grande échelle. En effet, dans le secteur de l’horticulture, la première fois était seulement en 2010 et à une échelle très modeste. Le projet d’aujourd’hui à Vierpolders a deux dimensions innovantes. La première, c’est l’utilisation d’une source d’énergie, d’une source de chaleur, qui est quasi infinie, qui épargne des ressources fossiles et qui reste sans impacts environnementaux, surtout grâce au circuit fermé de l’eau. La deuxième dimension innovante, c’est l’échelle industrielle à laquelle le projet a été accompli. En effet, c’était la première fois qu’un tel grand groupe d’horticulteurs a coopéré.

À côté des horticulteurs concernés, beaucoup d’autres acteurs ont été impliqués dans le projet. D’abord, ce sont les autorités publiques provinciales qui ont joué un rôle clé. Elles ont commencé le projet et enthousiasmé les horticulteurs participants. Les autorités ont financé partiellement les recherches techniques pour persuader les entrepreneurs que le projet serait faisable techniquement et économiquement. Elles ont aussi subventionné l’exécution du projet, c’est-à-dire la construction de l’installation. La Chambre de commerce locale a aidé par identifier et par convaincre ! des horticulteurs de participer ensemble. Les associations environnementales, ils ont aidé par leurs activités d’informer le secteur et par générer un climat bénéficiaire. Ils vont aussi publier les résultats.

Le remplacement du gaz naturel par la chaleur géothermique, c’est une solution pertinente en regard d’une société durable. La chaleur géothermique, c’est une source d’énergie quasi infinie et sans impacts environnementaux. Les résultats du projet sont impressionnants : on épargne environ 14 millions mètres cubes du gaz naturel par an et on réduit les émissions de dioxyde de carbone par 25 millions kilos par an. C’est alors une solution pour l’économie de demain, car ces économies seront réalisées chaque année dans l’avenir. Le coût de la technologie utilisé dans ces projets de remplacement va diminuer dans l’avenir, alors les résultats économiques de pareils projets peuvent seulement améliorer. Pour conclure, les résultats du projet sont très positifs et ils persuaderont certainement beaucoup d’autres horticulteurs en serre, peut-être tous les autres 9 000 qui restent encore. Cependant, même avec cette amélioration de sa durabilité, l’avenir de l’horticulture en serre aux Pays-Bas n’est pas encore certain, à cause de ces autres impacts environnementaux.

(Ce texte a été produit dans le cadre de cours « Comprendre l'écologie, pour une économie innovante ». Le tâche a été formulé comme : En un maximum de 500 mots, votre mission est la suivante : nous convaincre d’une manière claire et synthétique de la pertinence d’une solution concrète, actuellement mise en place, et qui s’attaque à un problème écologique bien identifié !). 

Aucun commentaire: