vendredi 30 octobre 2015

« La Délicatesse » de David Foenkinos

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Un livre sympathique ! Les histoires d’amour ne m'intéressent pas énormément (sauf « Anna Karénine », bien évidemment !), mais « La délicatesse » m’a beaucoup plu.  
C’est un livre sur un thème très commun, « comment continuer sa vie après le mort d’un bien-aimé ». C’est l’histoire d’une très belle femme qui a perdu son époux dans un accident de la route. C’est seulement après trois années de deuil qu’elle ressent à nouveau un peu d’intérêt pour les hommes. Trois longues années sans romances ni aucun contact non-professionnel avec des hommes. Après tout ce temps, elle n’a toujours pas accepté la perte de son mari, en plus elle a complètement perdu sa confiance en soi.

mardi 27 octobre 2015

« Farrago » de Yann Apperry

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Une histoire d’un jeune homme simple, un orphelin, un SDF qui mène une vie vagabonde dans les environs de Farrago, un petit village aux Etats-Unis. Elle se déroule au début des années soixante-dix.
Le jeune homme n’a pas reçu une éducation traditionnelle, il a échoué à l’école. Il est un peu naïf et simple. Ses pensées et  ses réflexions personnelles portent témoignage de sa mangue d’éducation formelle. Bien qu’on y puisse trouver quelque chose d’originalité, je trouve ces réflexions toujours un peu ennuyeuses. En effet, le protagoniste n’est pas vraiment sympathique. Je crois que c’est pour ça que la lecture ne m’a pas plu tellement. De plus, je n’ai pas vraiment compris la direction ou le but de cette histoire, j’ai raté son message.

« Ce qui ne me tue pas » de David Lagercrantz

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Le quatrième livre de la série Millénium. J’ai hésité un peu avant de l’emporter, car j’ai vraiment aimé les trois premiers livres de cette série. Je n’ai pas voulu « perdre » ce sentiment de satisfaction.
Le quatrième œuvre alors. L’histoire, elle n’est pas mauvaise. L’auteur a fait un bon boulot. On trouve les mêmes thèmes comme dans les premiers livres : les hackers, le journalisme, le combat de l'individu contre les pouvoirs économiques / politiques / criminels. C’est un livre avec tous les éléments d’un thriller ; des héros sympathiques, des adversaires menaçantes, du danger, des meurtres, quelques énigmes, et cetera.

lundi 26 octobre 2015

« Les ombres errantes » de Pascal Quignard

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Les œuvres de l’auteur Pascal Quignard me posent toujours un challenge. Je trouve son style d’écriture un peu difficile à lire. J’ai besoin de beaucoup de concentration pour vraiment comprendre ses textes. J’ai lu « Tous les matins du monde » et « Terrasse à Rome ». Ces livres étaient difficiles à lire, mais j’ai eu de satisfaction aussi, car ce sont quand même des œuvres littéraires !
L’œuvre « Les ombres errantes » était alors mon troisième livre de Pascal Quignard. Contrairement aux premiers deux, ce troisième œuvre est une grande déception. Je trouve que le sens et la beauté, ils manquent. C’est un livre qui présente seulement des remarques et des pensées qui n’ont pas de rapport. Ce sont des textes ennuyeux et énigmatiques sans quelconque intérêt (au moins, pour moi). Clairement, je n’ai pas compris la signification de ce livre. Vraiment, je n’ai pas apprécié le style et je n’ai pas du tout aimé la lecture. Je l’ai terminé, ce livre étrange, mais seulement après avoir recommencé maintes fois.

samedi 24 octobre 2015

« La joueuse de Go » de Shan Sa

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Une histoire de la Chine des années trente du dernier siècle. Les Japonais occupent brutalement la Mandchourie, un territoire chinois. C’est une histoire de deux protagonistes, une jeune fille chinoise et un jeune soldat japonais. Chaque jour, la jeune fille chinoise joue au go sur la Place des Mille Vents de sa ville. Elle est très douée et elle triomphe toujours de son adversaire. Le jeune soldat, lui, il est un officier japonais qui parle aussi bien le chinois. On lui donne la mission de se mêler parmi les joueurs sur la Place des Mille Vents pour identifier des insurgés chinois potentiels.

mercredi 21 octobre 2015

« Rosy et John » de Pierre Lemaitre

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J’ai dû rechercher un peu avant que je puisse écrire cette petite critique sur l’œuvre de Pierre Lemaitre sans erreurs. Il a publié la trilogie Verhœven qui contient trois livres : Un Travail Soigné, Alex et Sacrifices. Il a aussi publié un quatrième œuvre sur commissaire Verhœven : donc un « Volume 4 » de cette trilogie : Rosy & John. L’auteur explique qu’il a été invité à publier un quatrième livre dans cette « trilogie » (« comme Alexandre Dumais a publié une histoire sur Les Trois mousquetaires qui étaient en effet quatre … »).

« Cousine K » de Yasmina Khadra

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Un petit livre que j'ai emporté par hasard pour passer un soir. Malgré les belles descriptions du paysage algérien et de la vie monotone dans un village campagnard, le livre ne m’a pas plu beaucoup. C’est une histoire noire ; un pauvre enfant solitaire raconte sa vie décevante. C’est un enfant solitaire et frustré qui a perdu son père. Sa mère ne s’intéresse pas à lui, elle l’ignore. Elle s’occupe seulement de son frère aîné, son frère prometteur qui a quitté la maison  Alors, il reste tout seul avec sa mère indifférente. Pour empirer les affaires pour le pauvre garçon, une cousine intrigante, cousine K, arrive pour rester à la maison. C’est cette cousine qui gâte sa vie davantage. De plus, c’est plutôt elle qui obtient de l’attention de sa mère. Un garçon tellement frustré, tellement solitaire et jaloux sans aucun espoir : évidemment, c’est une situation insoutenable qui aura des conséquences.

lundi 19 octobre 2015

« Travail Soigné » de Pierre Lemaitre

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Travail Soigné est le premier œuvre d’une série de quatre policiers avec commissaire Verhœven. Avant de commencer à ce livre-ci, j’avais déjà terminé deux autres : « Alex » et « Sacrifices ». Ils sont respectivement le deuxième et le troisième livre de cette série. Après avoir lu « Alex », il y a quelques mois, un livre que je trouve vraiment captivant et qui présente une fin surprenante, je me suis promis de lire tous les autres livres de cette série.
Or, après avoir terminé ce premier livre de la série, Travail Soigné, j’ai des sentiments mitigés. Généralement, j’aime le style de l’écriture. Je trouve les interactions parmi les policiers amusants car leurs conversations contiennent souvent beaucoup de l’humour. La composition du livre est simple, on a trouvé des morts, on cherche le coupable, donc on trouve toutes les choses qu’on attend dans un polar.

vendredi 16 octobre 2015

« Encore une danse » de Katherine Pancol

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Un livre que j’ai trouvé par hasard en cherchant un autre œuvre du même auteur, mais qui m’a plu quand même. Il traite un thème commun : la vie, l’insécurité face à l’autre sexe, l'amitié et surtout la trahison entre des vieilles amies. L’histoire se déroule à Paris au début de XXIe siècle. Quatre femmes d’environ trente-cinq ans se rencontrent régulièrement pour leurs « soirées des filles ». Elles se connaissent depuis l’enfance. Elles ont des personnalités totalement différentes et elles vivent dans leurs propres mondes. Il y a la femme riche, la femme célibataire et indépendante, la mère anxieuse et la mère qui s'ennuie. Ce sont les souvenirs de leur enfance partagée qui les lient. Dans le groupe des amies il y a des petites jalousies réciproques, des sentiments de frustration et il y a surtout un grand secret. C’est la révélation de ce secret qui oblige les quatre amies de reconsidérer leur amitié et leurs avenirs personnels.

lundi 12 octobre 2015

« Pars vite et reviens tard » de Fred Vargas

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Un polar excellent ! Nous sommes à Paris au siècle dernier. Là, un « crieur » annonce des messages étranges, on trouve des symboles mystérieux peints sur des portes d’entrée et des victimes étranglées aux corps noircis s’amassent. Tous les éléments d’une intrigue originale et captivante. 
J’aime ce livre car tous les personnages sont vraiment originaux et vivants. Les policiers ont leurs particularités, ils ont leurs bons et leurs mauvais côtés. Toutes les relations et interactions sont décrites de façon convaincante. Le polar m’a plu surtout à cause des éléments historiques. Bref, c’est une histoire captivante et facile à lire. Un livre qu’on veut terminer plutôt aujourd’hui que demain. Il a gagné le Prix des libraires en 2002. 

« Mes mauvaises pensées » de Nina Bouraoui

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Un livre étranger qui ne contient pas de chapitres ni alinéas. Les 268 pages de texte n’offrent aucune interruption ou quelconque pause. C’est une écriture sans interruption et sans structure. C’est un livre qui ne présente pas une vraie histoire ou un récit traditionnel. L’œuvre est plutôt une narration continue d’une femme qui raconte ses réflexions et pensées à son thérapeute. Le livre donc consiste en un flot fluide de pensées, de réflexions, de souvenirs et d’associations. C’est une façon originale de transmettre des sentiments confus d’une personne troublée. On pourrait s’imaginer facilement que les pensées d’une personne troublée se déroulent comme ça. En effet, l’œuvre est impressionnant. Composer un récit tellement original et utiliser un style tellement fluide, ça exige du talent.

« L'insoutenable légèreté de l'être » de Milan Kundera

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Il y a environ trente ans que j’ai regardé le film « L'insoutenable légèreté de l'être » au cinéma. J’étais étudiant, la vie était belle, les perspectives d'avenir étaient attirantes, et patati et patata. Le film était impressionnant ; on pouvait facilement s’identifier avec les beaux protagonistes tchécoslovaques et haïr les armées soviétiques qui envahissaient Prague.
Aujourd’hui, après 30 ans, je me souviens encore de quelques scènes de ce film : les divers visages, la femme blonde avec le chapeau, les gens et les soldats qui se battent dans les rues de Prague... C’était vraiment un film excellent. Le titre est vraiment beau, même en néerlandais ça sonne bien : « De ondraaglijke  lichtheid van het bestaan ». Pour quelconque raison je n’ai jamais lu le livre, ni en néerlandais, ni en anglais. Le mois dernier, j’ai trouvé la version française de ce livre par hasard et alors, finalement, je pouvais l’ajouter à ma collection française. Évidemment, c’est toujours une confrontation risquée : lire un livre après avoir regardé le film et vice versa, on pourrait facilement être déçu. On dit souvent que « le livre est mieux que le film ».

« Jours sans faim » de Delphine de Vigan

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Après avoir terminé son livre impressionnant « Rien ne s'oppose à la nuit » j’ai décidé de collectionner tous les œuvres de Delphine de Vigan. « Jours sans faim » est un récit autobiographique sur son séjour dans un hôpital quand elle avait environ dix-huit ans et elle souffrait d’anorexie mentale.
Je dois avouer que le thème de l’anorexie ne m’intéresse pas tellement. Je ne cherche jamais des livres sur les maladies et sur les guérisons. De plus, il est vraiment difficile pour moi, un homme qui a plus de cinquante ans et qui a peut-être aussi un peu trop de poids, de comprendre le monde d’une jeune femme qui s’affame pour « prouver qu’elle peut contrôler son corps ».

« Le Testament français » de Andreï Makine

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Un autre livre qui se trouve sur un de mes listes de gagnants des prix littéraires français. Il a été publié en 1995. C’est un vraiment beau livre et je suis sûr que sans mes listes je ne l’ai jamais emporté.
C’est l’auteur, Andreï Makine, qui raconte l’histoire de son enfance en Russie dans les années soixante du XXe siècle. Il vit avec sa sœur chez sa grand-mère à la campagne dans un petit village russe. Les enfants ont environ dix ans. La grand-mère est d’origine française, donc une étrangère parmi les campagnards russes. Elle raconte à ses grands-enfants des histoires sur la France. En effet, ce sont toujours les mêmes histoires que la grand-mère leur raconte. Ce sont les souvenirs de la grand-mère de son enfance en France. Elle a aussi des vieilles coupures de journaux français de la fin du XIXe siècle et du début de XXe siècle. Les souvenirs et les histoires sont en effet très amusants.

jeudi 1 octobre 2015

« La vie en mieux » d’Anna Gavalda

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Un petit livre avec deux histoires différentes sur le même thème : la réflexion sur la vie. Ce sont des histoires légères mais tout de même captivantes. Les protagonistes dans chaque histoire sont sympathiques et leurs réflexions sont crédibles et très amusantes.
La première histoire est vraiment plaisante. Une jeune femme perd son sac à main et tombe amoureuse d'un jeune homme qui le ramasse. Ensuite, elle perd cet homme de vue ainsi que son numéro de téléphone et elle commence une quête pour le retrouver. J'ai vraiment aimé lire ses pensées et ses réflexions amusantes, les paroles sont souvent très drôles.

« Le club des Incorrigibles optimistes » de Jean-Michel Guenassia

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L’histoire se déroule à Paris au début des années soixante du XXe siècle. C’est l’époque de la guerre froide et du Rideau de fer. C’est le temps des réfugiés politiques de l’est. Les réfugiés, ils viennent de la Russie, pardon, de l’Union soviétique, ils viennent de la Hongrie, de la Tchécoslovaquie, de la Pologne. Bref, ils viennent de tous les pays communistes. Ce sont des hommes qui ont dû fuir leurs pays à cause de leurs activités contre le régime, ou parce qu’ils se trouvent suspects par les autorités ou pour quelconque autre raison : ils ont dû sauver leurs vies. Ils ont dû abandonner leurs familles, leurs femmes, leurs enfants. Ils ne peuvent jamais retourner.