mardi 10 décembre 2013

« Raffles Hôtel» de Ryû Murakamo


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Le troisième livre d’un écrivain japonais pour moi; après « La fin du temps » et « Miso soup ». Ces livres japonais ont quelques chose de « je ne sais quoi » qui m’attire fortement. L’écrivain Ryû Murakami n’a pas seulement écrit la nouvelle « Raffles Hôtel » mais il a aussi porté à l’écran l’histoire (Raffles hotel, 1989).
Le titre « Raffles Hôtel » réfère à l’hôtel très connu à Singapore. Il y a seulement quatre caractères dans le livre et le plus compliqué entre eux est sans doute l’actrice japonaise Moeko Honma. Les autres caractères sont un peu ennuyeux ; ils obtiennent de la couleur par leurs interactions avec Moeko.

L’histoire tourne autour de Moeko et ses pensées et ses actions. Elle est une grande dame, cependant encore jeune, qui a une influence puissante sur le photographe Toshimichi Kariya. Elle lui a demandé de faire une photo, un portrait, une image de vraie elle. Cette demande est le début d’une
Moeko et Kariya sont amant pendant quelque mois  à New York, mais le photographe commence à avoir peur de Moeko. Elle a déjà essayé de l’étrangler pendant son sommeil ; il a de peur des autres choses qu’elle pourrait lui faire. Elle est une femme de grande classe, mais elle est aussi troublante, avec des problèmes mentales. C’est pour ça que Kariya fait la décision de s’enfuir devant elle et de se sauver à Singapore. La raison ou l’excuse qu’il donne à Moekho pour la laisser est qu’il veut « retrouver ses expériences et sentiments anciennes comme photographe de guerre ».

Après vingt mois, Moekho aussi décide d’aller à Singapore et de chercher Kariya. Ce n’est pas totalement clair pour moi, pourquoi elle a fait cette décision. Là-bas, elle rencontre un autre japonnais, Takeo Yuki, un guide pour les touristes très riches, et sa petite amie Matt Christie, une jeune femme américaine. Après quelques développements, Moeko trouve Kariya, une autre photo est faite et Moekho disparaît de l’histoire. Elle n’abandonne pas seulement Kariya et Yuki, mais le lecteur aussi s’est laissé qui doit essayer de tout comprendre.

C’est une histoire étrange. Pour moi, il était difficile de comprendre toutes les actions et les décisions des personnages.  Pourtant, le style du livre est intéressant. Quelques fois, les mêmes situations sont décrites par les personnages différents et ça offre une perspective intéressante. Cependant j’avais du mal à comprendre tous des symboles. Bien, je comprends la similarité entre les fleurs dans la jungle pendant la guerre et les fleurs dans le chambre de l’hôtel, mais, peut-être, les fleurs et les photos ont une autre signification, un sens spécial, dans la culture japonaise? Je n’ai aucune idée.

La histoire est donc étrange mais aussi attirante. Malgré le fait que je crois que je n’ai pas tout compris, la lecture de ce livre était une bonne expérience, la langue est assez facile à lire et on n’ a pas besoin d’un dictionnaire tout le temps. Le livre n'a pas produit la même forte impression sur moi comme « La fin du Temps » de l'autre (Haruki) Murakami, mais il est pourtant très recommandable.